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pour la mesure d'humidité du sol et la conduite d'irrigation

Combien de sondes par parcelle irriguée?

Généralement plus il y a de sites de mesure et de couches de sol mesurées, plus les résultats seront fiables. En revanche les coûts et efforts déployés pour prendre les mesures doivent rester raisonnables. Un bon compromis est de mesurer à 3 points différents à au moins deux profondeurs. Chacun de ces 3 points de mesure doit comporter une sonde dans la zone racinaire ainsi qu'une sonde en dessous de celle ci. Au total, ce sont 6 sondes d'humidité du sol qui seront nécessaires afin de piloter correctement un bloc d'irrigation. On ferra une moyenne des valeurs mesurées sur une couche de sol et la décision d'irrigation se basera sur cette moyenne. Les valeurs clairement abberantes seront ignorées. Si une sonde ou une paire de sonde continue à donner des valeurs abberantes, le point de mesure concerné devra être relocalisé.

Des parcelles irriguées plus larges sont souvent divisées en plusieurs blocs irrigués les uns après les autres. En considérant que le sol est suffisamment uniforme et que les cultures sont de même variété et au même stade phénologique, un des blocs d'irrigation est choisi comme bloc de référence et sera de ce fait intensément contrôlé. Les décisions d'irrigation sur les autres blocs se baseront sur les mesures effectuées sur le bloc de référence.

Ou placer les sondes d'humidité du sol?

Les points de mesure doivent être représentatifs de toute la parcelle irriguée. Par conséquent les limites des parcelles sont exclues. Les propriétés
du sol au point de mesure doivent être les plus proches possible à celles du sol de l'ensemble la parcelle. De plus, les plantes proches des points
de mesure se doivent aussi d'être représentatives d'une moyenne, donc ni trop faibles ni trop fortes.

Les 3 points de mesure seront réparties de manière aléatoire sur la parcelle, mesureront différentes rangées et auront des distances variables en
fonction de l'arrivée d'eau.

Il est important que la sonde soit placée directement dans le bulbe humide (sous un goutteur), l'humidité du sol étant la plus uniforme à cet endroit.

Platzierung der Sensoren
Erroné / Correct

sensor placement hops

L'installation de la sonde dans le sol

Les sondes d'humidité du sol sont installées dans l'humidité et non dans un sol totalement saturé. Normalement elles restent en place pour toute la période de culture. Les tensiomètres devront être retirés du champs avant les premières gelées, tandis que les sondes Watermark et FDR peuvent rester dans le sol tout l'hiver.

Pour l'installation d'une sonde, un trou de 22 à 25 mm de diamètre devra être foré à la profondeur requise pour la mesure. Pour cette opération un échantillonneur de sol (c.f Pürkhauer) est ce qu'il y a de plus approprié.

Pour installer les tensiomètres et sondes Watermark, une partie du sol est tamisée puis on y ajoute de l'eau afin d'obtenir une boue épaisse. Une petite partie de cette boue est versée dans le trou et la sonde est ensuite soigneusement introduite à l'intérieur, pour un contact optimal entre celle ci et le sol environnant.

Les sondes ECH2O sont installées à sec. Une tranchée peut être creusée et le sonde introduite avec précaution dans la paroi de tranchée (installation horizontale) ou alors la sonde est insérée dans un trou foré avec un tube d'extension (installation verticale).

Dans tous les cas, l'objectif d'une installation appropriée est de créer un contact optimal et entier entre la sonde et le sol environnant

Quand prendre les mesures?

Le relevé de mesure des sondes à affichage manuel doit être fait quotidiennement à peu près à la même heure. Après un tour d'irrigation, il faut un peu de temps avant que l'eau se diffuse dans tout le volume de sol. Les sondes avec enregistreur de données, doivent donc être relevées plusieurs heures après un apport d'irrigation, afin de vérifier à quel degré une application d'eau simple a pu humidifier le sol soit en d'autres mots, pour vérifier si la quantité d'eau apportée est correcte.

Les points importants lorsque l'on mesure avec:

Un Tensiomètre

Lorsque l'on travaille avec des tensiomètres, la longueur du tube du tensiomètre rempli d'eau (cm) doit être soustraite de la valeur mesurée (hPa / mbar), pour obtenir le résultat exact.

Sonde Watermark

Les sondes Watermark présentent le potentiel hydrique du sol en Centibar. Un Centibar est égal à 10 hPa ou 10 mbar. Puisque les résultats de mesure des sondes Watermark sont sensiblement influencés par la température ambiante du sol, l'élément d'affichage des appareils Irrometer enclenche une compensation thermique automatique de la valeur mesurée. Pour les détails merci de vous référer au chapitre produit „Watermark".

Sonde Volumétrique - TDR/FDR

Lorsque l'on travaille avec une sonde d'humidité volumique du sol, il est essentiel de prendre en considération le type de sol. Cependant si le type de sol et ses propriétés (courbe de rétention d'eau) sont connues, les sondes volumétriques délivrent une résultat exact de l'état hydrique et du déficit hydrique à l'instant même de la mesure. Certains instruments indiquent même la quantité en mm d'eau qui doit être appliquée. Pour les détails merci de vous référer au chapitre produit sonde volumétrique".

Comment interpréter les valeurs mesurées?

Sondes dans la zone racinaire principale:

La sonde dans la zone racinaire principale délivre l'information sur le moment auquel il faut commencer l'irrigation. Cette sonde doit fluctuer dans la plage optimale pour la culture concernée et son développement. La plage optimale est soit définie par les limites les plus hautes et les plus basses des potentiels hydriques de sol (ex : 80 à 300 hPa , tensiomètre, Watermark) ou bien définie par les limites hautes et basses de la teneur volumique en eau du sol (ex 20 à 26% d'eau dans le sol). Il est normal que peu après un apport d'eau, les sondes dans les horizons du sol indiquent des valeurs inférieures au seuil le plus bas, car l'eau doit se diffuser dans le sol. Ceci est convenable tant que la sonde sous la zone racinaire principale ne montre aucune réaction sur les apports d'eau.

Sondes sous la zone racinaire principale:

Les sondes sous la zone racinaire principale informent sur la quantité d'eau à apporter ainsi que sur la durée des tours d'irrigation. Si la planification de l'irrigation est correcte, la valeur mesurée de ces sondes ne devraient pas montrer de réaction sur les tours individuels d'irrigation. Dans la plupart des cas une valeur légèrement supérieure à la capacité au champ, sera relevée sur le long terme.

Dans le cas où ces sondes réagissent différement aux apports individuels d'eau (chute de potentiel hydrique du sol ou augmentation d'humidité volumique), cela signifie qu'ils sont trop élevés et que le sol est aussi humidifié sous la zone racinaire principale par l'irrigation.

Dans le cas où les valeurs mesurées sont en constante augmentation pour le potentiel hydrique du sol (tensiomètres, Watermarks) ou en constante baisse pour l'humidité volumique (sondes FDR, TDR), la quantité d'apport par irrigation individuelle est trop faible.

Dans tous les cas le sol ne doit jamais être humidifié au dessus de 100% de la capacité au champ par une irrigation et ce sur une période prolongée, à aucun des points de sonde (ceci s'applique aux sondes dans les horizons superficiels ou profonds), pour la simple et bonne raison que des apports d'irrigation trop élevés et trop fréquents, auront pour résultats un percolation profonde de l'eau et des éléments nutritifs ainsi qu'un manque d'oxygène dans le sol (une humidité volumique supérieure à 100% équivaut à un potentiel hydrique du sol inférieur à 80 hPa).

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Avantages de la collecte continue des données

Toutes les mesures des sondes d'humidité du sol ainsi que les informations sur les apports d'eau d'irrigation, doivent être mises par écrit et enregistrées électroniquement de manière permanente. L'étude comparative des historiques de données permet d'affiner l'irrigation de saison en saison et d'aboutir à une stratégie d'irrigation optimale sur le long terme.

Une irrigation conduite de manière appropriée aura pour conséquences des rendements plus élevés, une qualité de produit optimisée et un coût de production réduit. Dans le même temps, les ressources naturelles sont protégées et conservées.